L’organisation de défense des droits de l’homme, Human Rights Watch, a averti aujourd’hui, samedi, via son site officiel, que l’interruption des communications et de l’Internet dans la bande de Gaza, soumise à des bombardements intensifs, pourrait constituer un “écran de dissimulation pour des atrocités collectives”.
La responsable de cette organisation internationale, Deborah Brown, a déclaré dans un communiqué publié ce samedi que la coupure des informations pourrait servir de “couverture à des atrocités collectives, contribuant ainsi à l’impunité des violations des droits de l’homme”.
De son côté, l’organisation Amnesty International a annoncé avoir perdu le contact avec ses employés à Gaza.
Cette ONG a exprimé ses regrets en expliquant que “cette interruption des communications signifie qu’il sera de plus en plus difficile d’obtenir des informations cruciales et des preuves concernant les violations des droits de l’homme et les crimes de guerre commis contre les civils palestiniens à Gaza, ainsi que d’entendre directement ceux qui sont victimes de ces violations”.