Le vice-président de la Fédération tunisienne de football (FTF), Wassef Jelaiel a indiqué que l’arrestation du président de l’instance du football tunisien, Wadie Jary, intervenu jeudi dernier, “n’a pas trait à une suspicion de corruption où de malversation, mais plutôt à une plainte déposée par le ministère de la jeunesse et du sport sur la base d’une loi abrogée datant de 1977”.
S’exprimant lors d’une conférence de presse au siège de la FTF, Jelaiel a expliqué que le mandat de dépôt émis à l’encontre de Jary répond à une série de plaintes et intervient en raison d’un contrat établi entre la Fédération et l’ex-directeur technique Seghaier Zouita, faisant remarquer que ledit contrat est légalement valable et a été approuvé préalablement par le MJS.
“La FTF est bien structurée et toutes directions qui en relèvent continuent de fonctionner normalement, notamment, en ce qui concerne la préparation de la sélection nationale aux prochaines échéances dont le mondial 2026, les éliminatoires de la CAN 2024”, a-t-il ajouté, réitérant sa confiance en la justice tunisienne.
Pour sa part, le membre du Bureau fédéral, Mohamed Hichem Dhib, a déclaré que la plainte déposée par le MJS à l’encontre de Wadie Jary s’est référée à un décret-loi datant de 1977 stipulant que le directeur technique est nommé par le ministère de tutelle et toucherait une paie mensuelle de 170 voire 160 dinars.
Or, explique-t-il, ce décret a été abrogé par la circulaire n°66 de l’année 2011, stipulant que la FTF est dirigée par un Bureau fédéral élu par une Assemblée générale et que, de ce fait, la plainte contre Jary a été fondée sur un décret-loi qui n’est plus applicable.
Pour rappel, la juge d’instrcution près le tribunal de première instance de Tunis avait émis jeudi dernier un mandat de dépôt à l’encontre du président de la FTF, Wadie Jary.