La pénurie de carburant à Gaza met en danger la vie de 120 bébés, selon les informations communiquées par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) le dimanche 22 octobre. Cette situation alarmante a entraîné un cri d’alerte de la part de tous les hôpitaux de Gaza, qui estiment qu’une véritable catastrophe humanitaire se profile à l’horizon. Ils préviennent que si un approvisionnement en carburant adéquat n’est pas fourni dans les 48 prochaines heures, des vies pourraient être perdues.
La bande de Gaza est confrontée à une crise humanitaire croissante, aggravée par les coupures de carburant et d’électricité. Les conséquences de ces pénuries touchent durement la population civile, en particulier les plus vulnérables, dont les bébés nécessitant des soins médicaux urgents. Les hôpitaux luttent pour maintenir leurs services essentiels, tels que les soins intensifs néonatals, en raison de l’indisponibilité du carburant nécessaire pour alimenter les générateurs électriques.
La communauté internationale est alertée sur cette situation critique, et les autorités locales et les organisations humanitaires appellent à une intervention d’urgence pour éviter une catastrophe sanitaire majeure à Gaza.
La coupure d’approvisionnement en carburant et d’électricité par Israël soulève des préoccupations quant à la conformité avec le droit international humanitaire et les obligations envers la population civile, qui ne devrait pas être prise pour cible dans les conflits. La situation à Gaza nécessite une intervention immédiate pour sauver des vies et garantir l’accès aux soins médicaux essentiels pour les personnes dans le besoin.