La chambre pénale du tribunal de première instance de Tunis a prononcé une condamnation par contumace à l’encontre de Rafik Bouchlaka, ancien ministre des Affaires étrangères, à une peine de 5 ans de prison avec sursis.
La condamnation découle d’accusations de diffusion de fausses informations et de diffamation envers l’Office national des postes, en relation avec des déclarations faites sur les réseaux sociaux. La plainte a été déposée par l’agent du gouvernement pour les litiges de l’État. La décision de la cour inclut une peine de 5 ans de prison avec sursis, ce qui signifie que M. Bouchlaka n’ira pas en prison à moins qu’il ne soit retrouvé et arrêté. Le verdict prévoit également des amendes, ainsi que le paiement des frais de justice par l’accusé. L’ancien ministre des Affaires étrangères est actuellement en fuite et n’a pas comparu devant la cour.