Échec de la réunion du caire pour la paix : aucune décision imminente pour la Palestine

Le sommet du Caire pour la paix, qui s’est tenu aujourd’hui dans la capitale égyptienne, s’est soldé par un échec retentissant, sans aucune décision urgente pour mettre fin aux tirs et aux attaques brutales contre le peuple palestinien à Gaza. La réunion s’est terminée sans aucun consensus entre les pays participants, dont beaucoup étaient représentés par des ministres des Affaires étrangères. En conséquence, le communiqué final a été émis au nom de la présidence égyptienne.

Il est à noter que la Tunisie avait été invitée à participer au sommet, même si cela impliquait une représentation au niveau ministériel. Cependant, la Tunisie a fermement refusé de participer, en prenant une position intransigeante en faveur des droits du peuple palestinien.

 

Selon Mosaïque FM, les désaccords entre les participants sur la formulation d’un communiqué commun ont empêché la publication d’une déclaration conjointe, comme c’est généralement le cas lors de ces sommets. Par conséquent, l’Égypte a dû publier un communiqué au nom de la présidence égyptienne.

Le communiqué égyptien a souligné l’importance de construire un consensus international appelant à mettre fin à la guerre en cours, respectant le droit international et humanitaire, protégeant les civils et assurant le flux ininterrompu d’aide humanitaire vers Gaza. Il a également mis en garde contre les risques de propagation du conflit actuel à d’autres régions de la région.

L’Égypte a exprimé son souhait que les participants lancent un appel mondial en faveur de la paix, appelant à une réévaluation du traitement international de la question palestinienne au cours des dernières décennies. L’objectif étant de sortir de la crise actuelle par une nouvelle volonté politique, ouvrant la voie à un processus de paix véritable et sérieux, conduisant à la création de l’État palestinien indépendant sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.

Le communiqué égyptien a également critiqué le rôle de la communauté internationale au fil des décennies, soulignant les lacunes dans la recherche d’une solution juste et durable au conflit palestinien. Il a déploré les tentatives de gestion du conflit plutôt que de le résoudre de manière permanente. L’Égypte a insisté sur la nécessité de protéger les droits fondamentaux du peuple palestinien et de reconnaître sa dignité et son droit à une vie décente.