Kais Saïed : Il n’y aura plus une ” deuxième Nakba “

Il n’y aura plus une ” deuxième Nakba “, a assuré le président de la République, Kais Saïed en recevant, mardi, au Palais de Carthage, le chef du gouvernement, Ahmed Hachani.

Lors de cet entretien, le chef de l’Etat a évoqué la situation en Palestine à la lumière des crimes de génocide et des opérations de déplacement forcé perpétrés par l’entité sioniste, soulignant que 64% des martyrs et des blessés sont des femmes et des enfants.

Le chef de l’Etat a vivement épinglé l’entité sioniste qui fait fi des droits de l’homme et du droit international humanitaire, affirmant que cet Etat commet les atrocités les plus criardes avant de vendre son image de ” victime “.

Le Président de la République a souligné que nous assistons à l’heure actuelle à un ” tournant historique ” en Tunisie et dans le monde, soulignant que les forces nationales et internationales libres doivent être en phase avec l’histoire.

Aussi, le chef de l’Etat a évoqué l’avancement des activités du gouvernement ainsi que son programme d’action pour la période à venir, réaffirmant que la Tunisie ” fait face à des défis socio-économiques et financiers de taille “.

” Nous n’avons d’autre choix que de les relever avec ” nos propres moyens et capacités “, a assuré le président de la République, ajoutant que le peuple tunisien doit compter sur ses propres capacités et choix “.

La Tunisie n’acceptera aucune ” forme de tutelle de qui que ce soit.”, a martelé le président Saïed.

Et le président Saied de préciser que pour parvenir à cette fin, il est un devoir impérieux d’accélérer le processus d’audit et de contrôle des missions d’audit des recrutements public.

Il a appelé à ce titre à demander des comptes à ceux qui font obstacle à ce que plusieurs projets soient encore inachevés bien que les fonds de leur exécution soient alloués.

” Quiconque constitue une pierre d’achoppement ou faire preuve de laxisme doit être tenu pour responsable “, a prévenu le chef de l’Etat, rappelant que le pays mène à l’heure actuelle ” une bataille de libération nationale sans merci “.