La Tunisie a émis des réserves au sujet de la résolution n° 8987 issue du Conseil de la Ligue arabe, réuni le 11 octobre 2023, au Caire, sur les moyens permettant de mettre fin à l’agression israélienne sur Gaza et garantir la paix et la stabilité dans la région, a souligné une source autorisée à l’agence TAP.
Cette décision intervient en application des instructions du chef de l’Etat, Kaïs Saïed, indique un communiqué de la présidence, ajoutant que les réserves de la Tunisie ont été annexées à la résolution.
D’après la source autorisée au ministère des Affaires étrangères, la mission permanente de la Tunisie auprès de la Ligue arabe avait formulé des réserves sur la résolution n°8987 du Conseil de la Ligue arabe au sujet d’un arrêt immédiat de l’agression israélienne sur la Palestine.
Le président de la République, Kaïs Saïed, a chargé le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, de formuler des réserves quant à la résolution issue par le conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, tenu le 11 octobre 2023, au Caire, pour examiner l’agression israélienne contre le peuple palestinien.
Dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi à jeudi, la présidence de la République a tenu à rappeler la position “constante” de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne, soulignant que le droit du peuple palestinien ne peut, en aucun cas, faire l’objet de prescription ou disparaitre sous l’effet des atrocités commises par l’entité sioniste.
A noter que la résolution adoptée lors de la réunion d’urgence des ministres arabes des Affaires étrangères appelle “toutes les parties à faire preuve de retenue”, tout en mettant en garde contre les graves conséquences humanitaires et sécuritaires d’une escalade continue dans la région. Elle a également condamné le meurtre de civils des deux côtés, ainsi que toutes les actions contraires au droit international et au droit international humanitaire.
Elle a, en outre, mis l’accent sur la nécessité de libérer les civils, ainsi que tous les prisonniers et détenus, et de lever le blocus sur la bande de Gaza. De plus, elle a appelé à permettre immédiatement l’entrée d’aide humanitaire, de nourriture et de carburant, y compris par le biais des organisations des Nations Unies.