Les poursuites pénales visant le caricaturiste tunisien Taoufik Omrane seraient bel et bien “injustifiées et infondées” si elles ont été menées sur fond de la publication d’une caricature, a indiqué la présidence du gouvernement.
Dans une déclaration, publiée vendredi soir, la présidence du gouvernement souligne qu’il n’est plus besoin de rappeler que la liberté de la création est solennellement proclamée dans le texte de l’article 49 de la constitution du 25 juillet 2022.
Et la présidence du gouvernement d’ajouter que si de telles poursuites ont été menées en raison d’autres faits ou agissements commis par le caricaturiste Taoufik Omrane, il sera ainsi question “d’une affaire purement judiciaire”.
Selon le texte de la déclaration, le chef du gouvernement n’a pas eu connaissance des poursuites pénales lancées à l‘encontre du caricaturiste Taoufik Omrane, ajoutant qu’il n’a pas vu la caricature et ne savait même pas qui est son auteur.
Bien au contraire, ajoute la même source, le chef du gouvernement n’a pris connaissance de ces poursuites qu’à travers les médias.
Jeudi soir, le parquet a ordonné l’arrestation du caricaturiste Taoufik Omrane après qu’il ait été conduit au commissariat de police sans préavis ni convocation où il a été interrogé sur fond de ses caricatures avant d’être relaxé aujourd’hui, vendredi, à l’aube.