La LTDH condamne la persistance des restrictions aux libertés et appelle les forces démocratiques à s’unir pour faire face aux défis actuels

La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) a condamné “la persistance des restrictions aux libertés, les violations des droits de l’homme et les campagnes d’intimidation menées par les autorités contre les opposants”.

La ligue a également condamné, dimanche, dans un communiqué, “les poursuites contre les militants politiques et civils et l’arrestation de citoyens pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression et à l’organisation”.

Elle a appelé “toutes les forces démocratiques et des droits de l’Homme à se rassembler autour d’un programme d’action commun pour faire face aux défis actuels”.

A l’issue de sa réunion tenue les 9 et 10 septembre 2023, l’organisation a aussi dénoncé “les restrictions persistantes à la liberté d’expression et de la presse, ainsi que la mainmise du pouvoir sur les médias publics”, réitérant son appel “à annuler le décret n°54, à reconsidérer le rôle des organismes de régulation indépendants dans le domaine médiatique et à libérer les médias publics de l’emprise de l’exécutif “.

Elle a fermement condamné “l’asservissement du pouvoir judiciaire au pouvoir politique, appelant à renoncer aux mesures affectent l’indépendance réelle du pouvoir judiciaire”.

Elle a, par ailleurs, souligné “son opposition à la déviation du processus politique vers l’instauration d’un régime individuel dans lequel le pouvoir exécutif domine le reste des autorités et des instances indépendantes et de régulation”.

La ligue a, en outre, dénoncé “les violations commises contre les détenus politiques exigeant leur libération et l’arrêt des poursuites à leur encontre, des accusations infondées et du déploiement de l’appareil répressif de l’Etat contre les opposants politiques et des voix indépendantes”.

La LTDH a exprimé “sa solidarité avec le peuple tunisien face à l’aggravation de la crise économique exhortant les autorités compétentes à assumer leur responsabilité dans la gestion de la crise et la défense des droits économiques et sociaux”.