Dans une récente entrevue accordée au journal français “L’Équipe”, l’ancienne joueuse de tennis Salima Sfar a courageusement partagé des détails troublants sur les événements traumatisants qu’elle a vécus à l’âge de 12 ans, alors qu’elle s’entraînait dans un centre de tennis en France. L’histoire de Salima, qui faisait partie des 100 meilleures joueuses de tennis professionnelles du monde, a ébranlé le public et soulevé des questions importantes sur la sécurité des jeunes athlètes dans le sport.
L’ancienne joueuse a accusé son entraîneur de l’époque, Régis De Camaret âgé de 81 ans, d’abus sexuels et de viols répétés alors qu’elle était une jeune athlète prometteuse. Elle a décidé de briser le silence à l’âge de 46 ans, exprimant le poids qu’elle avait porté pendant des années. “J’ai été violée par mon entraîneur quand j’avais 12 ans et demi”, a-t-elle révélé. “Personne n’était au courant de ce qui s’était passé. J’étais sous le choc et cela a pris beaucoup de temps pour que je puisse surmonter cette peur.”
Les révélations de Sfar ont eu un impact immédiat, rappelant la nécessité de protéger les jeunes athlètes et de créer un environnement sûr dans le sport. L’entraîneur Régis De Camaret, déjà condamné en 2014 à dix ans de prison pour des viols similaires sur d’autres joueuses, est actuellement derrière les barreaux. Néanmoins, les questions demeurent sur la façon dont de tels abus ont pu se poursuivre pendant des années sans être signalés.
Les réactions du public tunisien ont été diverses, certaines personnes exprimant leur choc face à ces révélations tardives, tandis que d’autres ont manifesté leur solidarité envers la victime et ont appelé à une réforme plus profonde du système sportif pour éviter de tels incidents à l’avenir.