La suspension infligée à l’ex-président de la Juventus Turin Andrea Agnelli dans le cadre de l’affaire dite des “manœuvres salariales” a été réduite de 16 à 10 mois en appel, a annoncé la Fédération italienne de football (FIGC).
“La Cour fédérale d’appel de la FIGC a pris en compte partiellement le recours d’Andrea Agnelli en réduisant de 16 à 10 mois la suspension infligée le 10 juillet dernier”, a-t-elle indiqué dans un communiqué publié lundi.
L’amende qui lui a été infligée a également été réduite à 40.000 euros, contre 60.000 précédemment, a précisé la FIGC.
Dans le cadre de cette affaire où la Juve avait instauré un système de règlement des salaires et primes de joueurs en différé lors de la pandémie de Covid-19, le club bianconero avait écopé d’une amende d’environ 700.000 euros fin mai.
En janvier, Agnelli avait été exclu du football italien pour deux ans après que la Juve a été reconnue coupable d’avoir utilisé des transferts pour gonfler artificiellement son bilan.
La Juve s’est vu retirer 10 points pour cette infraction après une série d’appels, une sanction qui s’inscrit dans le cadre d’une enquête plus large sur les allégations de faux comptes et de transferts frauduleux qui ont ébranlé le football italien.
L’équipe de Massimiliano Allegri a terminé le Championnat d’Italie 2022-23 à la 7e place après une saison cauchemardesque en coulisses avec deux scandales retentissants et pour finir une sanction de l’UEFA pour non-respect du fair-play financier qui prive le club de la Ligue Europa Conférence.