L’Association “Aswat nissa” (Voix de femmes) a appelé à garantir les droits politiques des femmes et leur accès aux postes de décision de manière effective, et de protéger les militantes de la société civile (politiciennes, journalistes…) de la violence et de l’exclusion.
Dans un communiqué publié dimanche à l’occasion de la célébration de la Journée Nationale de la Femme, correspondant au 13 août de chaque année, l’Association a exigé l’application sérieusement de l’arsenal juridique existant, qu’il s’agit de la lutte contre la violence à l’égard de la femme, de la réglementation du travail domestique ou de la garantie des droits socio-économiques des ouvrières agricoles et empêcher leur exploitation économique.
“Aswat Nissa” a exprimé son attachement aux pleins droits des femmes sans division et en l’importance d’une égalité complète et effective entre les citoyennes et les citoyens, ainsi que la protection des acquis en matière de droits et libertés.
Elle a souligné que les femmes tunisiennes sont dans une lutte continue pour la défense de leurs droits, pointant à cet égard le déclin de la représentation des femmes dans les conseils municipaux à prédominance masculine qui empêche une réelle égalité des droits et des devoirs outre la propagation de la pauvreté et de la marginalisation des femmes, y compris dans le secteur agricole, et l’augmentation du taux du chômage parmi les diplômées, en plus de la détérioration du secteur de la santé et de la santé reproductive.
L’Association a également évoqué l’augmentation des féminicides, puisque le bilan depuis le début de l’année en cours (2023) a atteint 23 meurtres, dont 61% crimes commis par le conjoint.