La grève en cours des scénaristes à Hollywood a franchi un cap critique,une paralysie totale de la production de films et de séries télévisées. Ce mouvement social, qui secoue l’industrie cinématographique américaine, est marqué par des tensions grandissantes entre les scénaristes et les studios.
Les professionnels de l’écriture accusent les studios d’être responsables de cette impasse honteuse. Alors que les négociations n’ont pas encore abouti à un accord, la guilde des scénaristes (WGA) et les géants de l’industrie du divertissement semblent toujours dans l’impasse.
Depuis plus de trois mois, les scénaristes revendiquent une meilleure rémunération en lien avec les profits générés par le streaming, ainsi qu’une régulation de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le processus de création.
Malgré la durée prolongée de cette grève, les deux parties ne se sont que peu engagées dans des discussions concrètes. De plus, mi-juillet, la situation a empiré avec l’entrée en grève des acteurs, partageant des revendications similaires.
La situation à Hollywood, quasiment à l’arrêt, rappelle la grève de 1960, marquée par une double mobilisation sociale.
“Les studios refusent catégoriquement de prendre en considération les propositions raisonnables des scénaristes, prolongeant ainsi la grève de la WGA au-delà de 100 jours, et ce n’est pas terminé”, a affirmé la WGA dans un communiqué en dénonçant ce seuil comme une honte pour les studios.
Le syndicat a également pointé du doigt les studios, affirmant que leur intransigeance avait plongé l’industrie dans cette paralysie. Selon eux, satisfaire les demandes des grévistes aurait coûté bien moins cher que les dommages engendrés par leur refus de compromis.