L’Équateur est actuellement en état d’urgence à la suite de l’assassinat par balles de Fernando Villavicencio, un candidat centriste en lice pour l’élection présidentielle du 20 août. Villavicencio était en deuxième position dans les sondages parmi huit candidats. Il a été tué après un meeting de campagne à Quito. Le président équatorien, Guillermo Lasso, a qualifié le crime de “crime organisé” et a promis que justice serait rendue.
Malgré cet événement tragique, les élections générales anticipées, provoquées par la dissolution de l’Assemblée en mai par Lasso, sont maintenues pour le 20 août. Les forces armées ont été mobilisées pour assurer la sécurité des citoyens et le bon déroulement des élections.
Fernando Villavicencio était un candidat centriste âgé de 59 ans, journaliste et fervent défenseur de la lutte contre la corruption. Il était notamment connu pour avoir dénoncé la corruption sous le gouvernement de l’ancien président de gauche Rafael Correa. Son assassinat a suscité l’indignation et le choc parmi les autres candidats et les citoyens.
Des arrestations ont eu lieu en lien avec l’attaque et des enquêtes sont en cours pour élucider les circonstances de l’assassinat.
Ce drame survient dans un contexte de violence croissante liée au trafic de drogue en Équateur. Le pays a déjà été confronté à la mort d’autres personnalités politiques et de candidats à l’approche des élections locales. Le taux d’homicides a également augmenté ces dernières années.
Selon diverses sources médiatiques, le gang connu sous le nom de “Los Lobos” aurait revendiqué la responsabilité de l’assassinat du candidat à la présidence, Fernando Villavicencio. Des informations font état de menaces proférées par ce groupe à l’encontre d’un autre candidat !
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