Le printemps 2023 a été classé dixième parmi les printemps les plus chauds et ce, en raison de la chaleur excessive du mois de mars, malgré un mois de mai relativement froid, selon l’Institut National de la Météorologie (INM).
La moyenne globale saisonnière de la température du printemps a été relativement proche de la normale saisonnière.
Toutefois, au niveau mensuel, les écarts des moyennes par rapport aux normales étaient très différents sur les trois mois de la saison, indique l’INM dans un bulletin climatologique du Printemps 2023 (Mars- Avril- Mai) publié mardi.
En effet le mois de mars a été très chaud et classé deuxième mois de mars le plus chaud depuis 1950 avec une anomalie de +1.7°C, alors que la moyenne du mois de mai a été inférieure à la normale de 0.8°C.
Pour ce qui est du mois d’avril, il a été marqué par un début froid et une fin de mois très chaude, au cours de laquelle des records de température ont été enregistrés.
La moyenne générale saisonnière des 27 stations de référence (18.5°C) était supérieure à la normale de 0.6°C.
S’agissant de la pluviométrie, la saison était caractérisée par un mois de mars très sec. Le mois de mai était par ailleurs, très humide, au cours duquel plusieurs records de cumul quotidien et mensuel de pluviométrie ont été enregistrés, ce qui a fait que le bilan général de la saison soit très proche de la normale.
Le bilan total des 27 stations principales de référence a été de 2385 mm soit avec un excédent de 10% par rapport à la normale.