Une trentaine de migrants sont portés disparus suite au chavirement de deux embarcations au large de l’île italienne de Lampedusa. Le récit poignant d’un survivant, relayé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a révélé l’ampleur du drame.
Les bateaux en question étaient de modestes embarcations en métal, apparemment parties de Sfax, en Tunisie, le jeudi précédent. Après avoir écouté les témoignages des survivants, les responsables de l’OIM estiment que « au moins 30 personnes ont disparu », selon les informations rapportées par l’AFP.
Alors que les autorités italiennes se mobilisent pour gérer la situation, le chef de la police a souligné les conditions météorologiques difficiles qui prévalent dans la région : « Une mer bien agitée est prévue pour les jours qui viennent. Espérons qu’ils vont arrêter de faire partir des gens par cette mer, c’est les envoyer à l’abattoir », a-t-il ajouté avec amertume.
Ce nouvel incident met en évidence les dangers perpétuels auxquels sont confrontés les migrants cherchant une vie meilleure. Il suscite également un appel à la responsabilité collective pour empêcher de telles tragédies humaines et pour trouver des solutions durables à cette crise mondiale.