La section du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) à Shems FM et le syndicat de base de la radio ont appelé la présidence de la République à honorer ses engagements en faveur de la pérennité de la radio et des droits de son personnel.
Dans une déclaration conjointe publiée mardi, les deux syndicats ont fait noter que la radio confisquée connaît un climat de tension puisque les journalistes et les agents n’ont pas encore reçu les salaires du mois de juin ni les primes de 2022.
Ils ont souligné que la décision de la juge, saisie de l’affaire de shems FM, portant suspension des contrats de certains journalistes de la radio, n’a fait qu’aggraver les tensions au sein de ce média.
Dans ce contexte, les deux structures syndicales ont dit rejeter catégoriquement, la suspension des contrats d’une partie des employés de shems FM, estimant qu’il s’agit d’une violation criante de leurs droits économiques et sociaux et d’une décision qui sape les efforts entrepris en vue de garantir la pérennité de la radio.
Les syndicats ont appelé la Commission nationale de gestion des biens confisqués à assumer ses responsabilités à l’égard de Shems FM, notamment après avoir opté au règlement de la situation par la voie d’un processus judiciaire.
Ils ont dénoncé le fait que l’Etat essaye d’éluder ses responsabilités à l’égard de la radio, placée sous sa tutelle depuis sa confiscation en 2011.