Le parti “Al Massar” a estimé, jeudi, que le traitement du dossier de la migration irrégulière requiert une approche multidimensionnelle, qui prend en considération, en plus des solutions sécuritaires, les changements politiques et économiques et l’état de développement dans le pays.
Le parti a ajouté, dans une déclaration, qu’il suit avec intérêt les “développements graves survenus à Sfax qui connaît une crise de sécurité depuis l’assassinat d’un citoyen par un migrant subsaharien”.
Le parti a, dans ce contexte, condamné ce crime et exprimé sa solidarité avec les habitants de la ville.
Des affrontements ont eu lieu, depuis quelques jours, entre des migrants subsahariens et des habitants de la ville de Sfax en raison de la croissance du flux migratoire dans la région et après le décès, lundi, d’un jeune habitant poignardé par un migrant subsaharien.
“Al Massar” considère que les autorités sont responsables de la dégradation de la situation sécuritaire à Sfax. “Elles ont tardé à protéger les habitants de la ville et n’ont pas réussi à trouver une solution au fléau de la migration irrégulière”, d’après le parti.
Il a, en outre, appelé les institutions de l’Etat à durcir le contrôle dans les passages frontaliers, en coordonnant avec les pays voisins.
Depuis le 28 juin dernier, les autorités avaient procédé au rapatriement près de 1200 migrants irréguliers venant de pays subsahariens, en coordination avec les autorités libyennes et algériennes qui ont pris en charge les opérations de rapatriement, selon le député à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Moez Barkallah.