Le Parti du Courant populaire a publié ce lundi une déclaration commentant les récentes consultations intensives de la Tunisie avec les responsables européens sur la coopération économique, la migration irrégulière et le dossier de la Tunisie avec le Fonds monétaire international (FMI).
Pour lui, “faire face aux pressions des forces hégémoniques et résister aux conditions de ses institutions financières est plus utile que de succomber à ses diktats qui ont plongé la Tunisie et plusieurs autres pays dans des crises étouffantes.”
Le courant populaire a jugé ” indispensable ” de rejeter les conditions du FMI qui a-t-il dit, sont “fondées sur des politiques d’austérité structurelle, citant notamment la levée des subventions de l’Etat, la réduction des dépenses des secteurs de la santé, de l’éducation, du transport, la privatisation des institutions publiques et le licenciement des employés…
Selon cette formation politique, l’application des diktats du FMI ont prouvé leur limite. En témoigne, les taux de pauvreté et de chômage ont augmenté, l’endettement s’est aggravé, et la souveraineté nationale a été mise en péril.
Dans sa déclaration, le parti a estimé que “la migration irrégulière est la conséquence inévitable des politiques néolibérales, ajoutant que 1% seulement de la population mondiale contrôle 99% de la richesse.