Pour la douzième fois, le Parlement libanais n‘a pas réussi à élire un nouveau président mercredi.
Ni l‘ex–ministre soutenu par le Hezbollah pro–iranien, ni son rival, l’économiste Jihad Azour, n‘ont obtenu le nombre de voix requises.
Au premier tour, Jihad Azour, un ex-dirigeant du FMI, a reçu 59 voix, tandis que son concurrent, Sleimane Frangie, a obtenu 51 voix.
Pour être élu au premier tour, un candidat a besoin de 86 voix.
Notons que M. Azour, qui avait suspendu sa mission au FMI pour présenter sa candidature, a assuré lundi ne pas vouloir être un “facteur de crise“. Son prédécesseur, Michel Moawad, avait déjà été qualifié de “confrontation“ par le Hezbollah avant de se retirer, s‘effaçant devant Azour.