L’Association tunisienne de la vie sauvage a appelé les tunisiens à ne pas céder à la panique, suite à la mort tragique d’un jeune russe attaqué par un requin dans la mer rouge, à Hurghada en Egypte.
Elle a rappelé, dans un communiqué, que les requins sont présents dans tous les océans et mers du monde depuis toujours et ils ne considèrent pas l’homme comme une proie naturelle, ni comme faisant partie intégrante de leur régime alimentaire habituel.
L’association a indiqué que ce n’est pas la première fois que des attaques de requin se produisent en Egypte, notamment à Hurghada. En 2022, le ministre égyptien de l’environnement a rapporté deux décès de touristes suite à des attaques de requins dans le sud de Hurghada.
Selon l’association, le changement de comportement des requins peut potentiellement être attribué à deux facteurs. Premièrement, les excursions touristiques qui proposent des croisières d’observation des requins et utilisent du sang et de la viande pour attirer les requins de la région.
Deuxièmement, la présence de navires de bétail qui jettent des animaux morts et des déchets dans la mer, ce qui perturbe le régime alimentaire et le comportement général des requins de la région. Toutefois, il est important de noter que ces possibilités restent à confirmer officiellement par le biais d’études scientifiques spécialisées.
L’association a rappelé qu’aucun incident similaire n’a été signalé jusqu’à présent en Tunisie, bien que les eaux tunisiennes abritent 37 espèces de requins, y compris le grand requin blanc. “Cela peut s’expliquer par plusieurs raisons, notamment l’absence des comportements mentionnés précédemment et les différences environnementales entre la mer rouge et la méditerranée, telles que la géographie, la disponibilité de nourriture, la température de l’eau, les courants marins et les comportements humains”.
L’association a, en conclusion, appelé à respecter l’environnement dans son ensemble et à protéger les requins en raison de leur rôle écologique crucial et de leur importance dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes marins. Elle a également fait savoir que nombreuses organisations, associations et experts en Tunisie se consacrent à l’étude des différentes espèces de requins.