Le secrétaire général adjoint de la fédération générale de l’enseignement de base, Taoufik Chebbi, a indiqué vendredi que le ministère de l’éducation assume la responsabilité quand à la fin de cette année scolaire, précisant que la remise des notes est tributaire de la réaction du ministère envers les revendications du secteur.
Chebbi a affirmé lors d’une conférence de presse organisée par la fédération, que le ministère est capable de remédier à la situation, lors des 10 prochains jours, si une solution aux revendication du secteur a été trouvée avec un retour aux négociations et la présentation des propositions répondant aux attentes des enseignants qui aspirent notamment améliorer leur pouvoir d’achat. En cas d’absence de solution, le syndicat général n’assume aucune responsabilité et la crise sera réévoquée le début de la prochaine année scolaire 2023-2024, a affirmé Chebbi.
Le syndicat organisera également, en cas de persistance de la crise, un ensemble de mouvements de protestation durant les vacances d’été, a encore soutenu Chebbi. Evoquer le dossier en début de la prochaine année scolaire réaffirme l’existence d’un processus visant l’anéantissement de l’école publique et c’est le ministère de l’éducation qui doit assumer sa responsabilité, a-t-il estimé.
C’est l’autorité de tutelle qui est l’origine du problème chaque début d’année scolaire et qui prive ainsi plus de 400 mille élèves de leur droit à l’éducation, a-t-il noté.
Chebbi a rappelé le souci du syndicat de l’enseignement de base à préserver le droit des élèves à l’évaluation et à un relevé de notes, mais le syndicat veille aussi à garantir le droit des enseignants à exprimer leurs revendications et à les satisfaire. Il a, à ce propos, rappelé la journée de la colère prévue le 16 juin courant devant le siège du ministère de l’éducation pour exprimer leur attachement à la satisfaction de leurs revendications.