Le ministère de la santé a appelé les fabricants de compléments alimentaires à déclarer leurs activités en déposant leurs dossiers auprès de l’unité de la pharmacie et du médicament, dans un délai de 3 mois, dans le cadre des efforts déployés par le département en vue d’organiser le secteur, selon une note émise, mercredi, par le ministère.
L’unité de la pharmacie et du médicament a souligné l’obligation de mentionner expressément le terme “complément alimentaire” sur l’emballage du produit, précisant qu’il est strictement interdit de signaler toute propriété curative sur l’étiquetage.
Le président du syndicat tunisien des propriétaires de pharmacies privées, Nawfel Amira, a déclaré à la TAP que la note du ministère constitue un pas important sur la voie de l’organisation du secteur des compléments alimentaires qui n’est pas contrôlé, appelant à l’élaboration d’un projet de loi réglementant le secteur dans les plus brefs délais afin de défendre l’intérêt supérieur du citoyen et surveiller la sécurité de ces produits.
Le ministère de la santé a appelé le conseil national de l’ordre des médecins de Tunisie, le syndicat tunisien des médecins de libre pratique, le conseil national de l’ordre des médecins-dentistes et le syndicat des médecins-dentistes à informer leurs adhérents de cette mesure pour qu’ils mentionnent clairement sur l’ordonnance que le produit prescrit est un complément alimentaire et non pas un médicament.