Le Syndicat national des journaliste tunisiens (SNJT) et la Fédération générale de l’information ont fait part de leur refus “catégorique” de la décision de licencier 20 personnes, entre journalistes et agents, de la radio privée Shems FM et de maintenir uniquement 30 postes de travail dans l’établissement.
Le 2 juin courant, le Tribunal de première instance de Tunis a rendu sa décision autorisant la cession de la société Tunisia Broadcasting “Shems FM” à la société Africa Broadcasting.
Dans une déclaration conjointe, lundi, le SNJT et la Fédération de l’information ont estimé que la décision du licenciement constitue une violation manifeste des droits économiques des agents de la radio et du droit au travail journalistique, taxant cette initiative de “décision abusive qui va à l’encontre des dispositions du cahier des charges”.
Ils ont souligné l’importance de faire bénéficier le personnel de la radio de tous leurs droits financiers, “surtout qu’ils sont privés de leur salaire pour le troisième mois consécutif”.
Le SNJT et la fédération ont, dans ce contexte, annoncé avoir chargé une équipe d’avocats de faire le suivi du dossier de cession afin de “préserver tous les droits matériels et professionnels du personnel de la radio et garantir sa continuité, surtout que la société Africa Broadcasting est en cours de création”.
La radio privée Shems FM avait fait part, vendredi dernier, dans un communiqué, de la décision du Tribunal de première instance de Tunis de céder la société Tunisia Broadcasting “Shems FM” à la société Africa Broadcasting.
Il s’agit d’une société en cours de création d’une valeur de 1,3 millions de dinars.