Le syndicat général des médecins, pharmaciens et dentistes de la santé publique a dénoncé, dans un communiqué, la publication, vendredi dernier, d’un arrêté ministériel portant classement des médecins de première ligne en fonction de la date de recrutement en trois catégories à savoir médecin généraliste, médecin de famille et médecin spécialiste en médecine de famille, tous investis de la même mission, mais sans bénéficier des mêmes privilèges et de la même grille des salaires.
Le secrétaire général du syndicat, Imed Khlifi, a déclaré, mardi à la TAP, que la décision ministérielle a été prise de manière unilatérale et constitue une renonciation aux accords conclus avec le ministère de la santé le 7 octobre 2022, soulignant que le syndicat envisage de faire appel à cette décision et qu’une réunion d’urgence de la commission administrative sectorielle sera convoquée.
Il a ajouté que depuis le 7 octobre 2022, le ministère de la Santé a boycotté le processus de négociation et revenu sur ses engagements concernant l’unification de l’appellation liées aux médecins de première ligne et l’intégration de la médecine de famille dans le statut de base de la médecine générale.
Il convient de rappeler qu’à la suite de la publication du décret gouvernemental n° 2019-341 du 10 avril 2019, fixant le cadre général du régime des études et les conditions d’obtention des diplômes des études médicales qui stipule le remplacement de la médecine générale par la médecine de famille, les médecins généralistes ont observé plusieurs mouvements de protestation pour revendiquer l’annulation de ce décret.