Le secrétaire général adjoint de l’union générale Tunisienne du travail (UGTT), Samir Cheffi, a indiqué jeudi que les négociations dans le secteur privé ont pris fin et la question qui se pose actuellement c’est comment appliquer le respect du dialogue social et des négociations.
Dans une déclaration à la presse en marge de la tenue, au siège de l’union régionale du travail (URT) à Monastir, de la réunion du bureau exécutif régional élargi et des secrétaires généraux des unions locales relevant de l’URT, Cheffi a précisé que des points sont encore en suspens. Il s’agit notamment de l’achèvement de l’amendement de la loi portant statut général de la fonction publique et celui des structures et des établissements publics, a-t-il ajouté.
Un point crucial en relation avec le dernier accord entre l’Union et le gouvernement à savoir l’accord du 6 février 2021 touchant plus de 46 secteurs que la centrale syndicale souligne son importance afin d’assurer la pérennité de l’Etat et de ses structures, a encore dit Cheffi.
Les négociations dans le secteur public ont été achevées avec l’application de l’accord du 14 septembre 2022, a-t-il noté. Des difficultés ont été en effet rencontrées mais récemment tout a été résolu aussi bien pour le secteur public que la fonction publique, a soutenu le responsable syndicale.
La situation générale est assez difficile, a fait remarquer Cheffi, nécessitant selon lui un effort de la part du gouvernement afin de prêter plus d’attention aux propositions et conceptions de la centrale syndicale et d’autres forces intervenantes dans le pays.