L’Espérance de Tunis a quitté la Ligue des champions d’Afrique de football par la petite porte après sa défaite (1-0) face à Al Ahly d’Egypte qui composte avec brio sa qualification pour la finale, à l’issue de la demi-finale retour disputée vendredi au stade du Caire.
Appelés à réaliser une remontada après leur large défaite du match aller, vendredi dernier à Radès (0-3), les protégés de Anis Boussaidi, qui vient de remplacer Nabil Maaloul, démissionnaire, n’avaient pas eu les moyens de leurs prétentions.
A vrai dire, les sangs et or, affectés par les absences et par la défaite du match aller, n’ont pas cru à ce miracle, leur prestation de ce soir en était témoin. Et même s’ils ont mieux joué qu’à l’aller, les Ahlaouis ont été nettement meilleurs, sur tous les plans, et ont mérité leur qualification pour leur 16e finale en Ligue des champions.
Avec déjà un pied en finale et portés par des milliers de leurs supporters, les Ahlaouis ont donné le ton d’entrée exerçant un pressing haut sur les joueurs de l’Espérance de Tunis qui abordaient la rencontre avec prudence.
D’ailleurs, les Egyptiens n’ont pas mis longtemps pour prendre l’avantage grâce à Hussein Al Shahat à la 23e. Ce dernier qui parvenait à transpercer la défense tunisienne, profitait d’un superbe assist de Percy Tau pour tromper le gardien tunisien Sedki Dabchi, sorti de sa cage, et ouvrir le score pour les siens, dissipant la lueur d’espoir du représentant tunisien de renverser la vapeur.
Les espérantistes ont été pourtant bien organisés et plus concentrés dans la construction de jeu, sans pour autant parvenir à menacer la défense adverse. Ils cherchaient les solutions dans les balles arrêtés, dont 5 corners, mais échouaient à chaque fois devant les buts de Ali Lotfi.
Sachant que la qualification est plus que jamais en poche, les Ahlaouis contrôlaient parfaitement le ballon et géraient bien leur avantage jusqu’à la fin de la mi-temps.
En seconde période, les sangs et or subissaient de nouveau la pression des coéquipiers de Ali Maaloul qui se montraient menaçants notamment à la 64e lorsque Al Shahat, profitant d’une faute défensive des Tunisiens, a failli surprendre Debchi, mais Tougai, bien placé, évitait le pire à son équipe.
Le staff technique espérantiste a beau procéder à des changements, les solutions n’avaient pas été là. Ce sont les Ahlaouis dont le coach belge faisait tourner son effectif, qui ont été les plus dangereux et qui ont eu finalement le dernier mot.
Formation des équipes:
Sedki Debchi, Mohamed Ben Ali, Yassine Meriah, Mohamed Amine Tougai, Mohamed Amine Ben Hamida, Fousseny Coulibaly, Gaith Ouahabi (Sabeur Bougrine 85), Mohamed Ali Ben Romdhane, Anice Badri (Moataz Zaddem 61), Rached Arfaoui (Mimouni 79), Mohamed Ali Ben Hammouda.
Ali Lotfi, Mohamed Hany, Yasser Ibrahim, Mohamed Abdelmonem, Ali Maaloul (K.Abdelfattah 82), Hamdi Fathi (T. Mohamed 72), Aliou Dieng, Marwan Attia (Amr Soulia 83), Hussein El Shahat (A. Abdelkader (72), Percy Tau (Afsha 72), Mahmoud Kahraba.