Une vingtaine d’agents et cadres de l’Instance de lutte contre la corruption (INLUCC) ont observé, mardi, un mouvement de protestation devant le siège du parlement au Bardo, pour réclamer leur réintégration à leurs postes ou leur recrutement dans les services de la fonction publique.
Ils réclament des explications sur le sort de l’instance fermée depuis août 2021.
Raghda Lounissi administrateur conseiller au sein de l’instance, a déclaré à la TAP que les autorités ont permis aux cadres et agents de l’instance de récupérer leurs faits personnels, ajoutant toutefois que depuis la fermeture des locaux de l’instance jusqu’à ce jour, aucune indemnité n’a été versée aux salariés.
Pour la cheffe du bureau de l’instance à Gabès, Aicha Mabrouk, les locaux des sièges régionaux sont restés à la disposition de l’instance et que les factures et les loyers continuent à être payés sans qu’aucune activité ne soit exercée.
Elle a appelé à la réintégration des cadres et agents, recrutés sur concours puis abandonnés à leur sort, a regretté la responsable.
Les employés de l’instance dont le nombre s’élève à, plus de 170 personnes vivent dans des conditions financières et sociales difficiles, a affirmé, pour sa part Aymen Daghbagi, un employé de l’instance.
Il a ajouté que certains d’entre eux ont dépassé l’âge d’accès à la fonction publique et au secteur public.