L’organisation internationale de protection des enfants de la méditerranée (OIPEM) a appelé l’état à assumer pleinement ses responsabilités afin d’éviter “la dégradation du système éducatif en Tunisie”, après la décision des syndicats de l’enseignement de poursuivre la rétention des notes, soulignant que le droit à l’enseignement est garanti par la constitution.
Elle a indiqué, dans un communiqué publié vendredi, que le ministère de l’éducation “n’a pas réussi à gérer la crise” rappelant que le président de la république Kais Saied avait appelé le 23 mars dernier à la nécessité de résoudre cette question et d’entamer une réforme du système éducatif.
Dans ce contexte, l’OIPEM a mis en garde contre le recours au mécanisme du passage de classe automatique, décidé durant l’année scolaire 2014-2015, qui a eu des répercussions négatives sur le rendement scolaire.
Elle a appelé toutes les parties intervenantes, gouvernement et syndicats, à faire prévaloir l’intérêt supérieur des élèves qui constituent “la vraie richesse du pays”