Les travaux du 22 ème Congrès National de Médecine d’Urgence, tenus du 4 au 6 mai à Sousse, ont connu la présence de près d’un millier de participants parmi les cadres médicaux et paramédicaux venus de France, Maroc, Côte d’Ivoire, Libye et de Tunisie.
Cet évènement annuel a offert un cadre idoine aux spécialistes pour débattre un certain nombre de questions émergentes en matière de médecine d’urgence, à l’instar de la médecine préhospitalière, en vue d’instaurer un échange d’expériences et d’entrevoir les moyens de promotion des services de santé sur des bases scientifiques et méthodiques, a indiqué aux médias, le président de la Société Tunisienne de Médecine d’Urgence (STMU), Sami Souissi.
Les travaux du congrès ont comporté des ateliers pratiques sur plusieurs thèmes, dont notamment, la façon d’intervenir en cas de situation extrême, des ateliers en psychiatrie, et d’autres destinés aux infirmiers, liées à la réanimation cardiorespiratoire, etc, et ce, dans le but de hisser les capacités de tous les intervenants dans cette spécialité médicale, a souligné Souissi.
” Un atelier de formation sur le procédé de communication avec le patient et ses proches, avec les médias, et entre le personnel médical et paramédical, a également été organisé afin de réduire le phénomène de violence dans les services d’urgence “, a-t-il fait savoir.
Le président de la STMU a également attiré l’attention sur l’importance de traiter le phénomène de la migration des vocations médicales tunisiennes vers les pays du nord, appelant à promouvoir les conditions de travail dans les hôpitaux et à la restructuration de l‘infrastructure des 187 services d’urgence dans le pays.