Le ministère public au Tribunal de première instance du Kef a ordonné la mise en détention d’un responsable d’une clinique privée, de deux sages femmes, de deux infirmières et d’un médecin.
Ils sont accusés de négligence lors de l’accouchement d’une femme dont le bébé décède avant sa naissance durant le transfert de sa mère d’une clinique privée vers l’hôpital. La mère souffre d’une hémorragie aiguë, ce qui a nécessité l’ablation de l’utérus.
Voici les détails de l’affaire: une femme enceinte a été transportée de la région de Touiref à l’hôpital local de la région pour accoucher. De là, a été transférée à l’hôpital régional du Kef mais elle n’a pas accouché, car il n’y avait pas de médecin spécialiste. Il a été décidé alors de l’admettre dans une clinique privée, chose que l’administration de cette clinique refuse, arguant le fait que la somme nécessaire pour l’opération n’a pas été payée.
Sa famille a été obligée de l’emmener de nouveau à l’hôpital du Kef où elle a accouché d’un bébé mort-né, décès qui serait intervenu lors du transport de la clinique vers l’hôpital.