Le président de la commission juridique de l’Espérance sportive de Tunis, Riadh Touiti a exclu la possibilité d’un éventuel examen vendredi prochain par la Confédération africaine de football (CAF) des événements ayant émaillé le quart de finale retour de la Ligue des champions entre l’Espérance de Tunis et la JS Kabylie, au stade de Radès.
Et pour cause, explique le juriste, le jour en question coïncide avec un jour de congé administratif hebdomadaire en Egypte où siège l’instance africaine de football, se disant étonné face aux informations stipulant la réunion du conseil de la CAF ce vendredi.
Dans une déclaration faite mardi à la TAP, Touiti a assuré que l’Espérance ST n’a, jusqu’ici, pas été avisée d’une quelle conque réunion de la commission de discipline de la CAF, vendredi prochain et que le club se préparera pour défendre ses intérêts à la lumière des rapports de l’arbitre du commissaire du match et du responsable sécuritaire chargés par l’instance africaine lors dudit match.
S’abstenant de tout commentaire avant les rapports officiels, le juriste a fait remarquer que les images diffusées par la télévision témoignent de l’absence de jet de projectiles voire de fumigènes par les supporters espérantistes.
Pour lui, les rapports sécuritaires spécialisés détermineront les responsabilités et l’Espérance de Tunis n’est pas en mesure de désigner les auteurs des actes de vandalisme survenus à la mi-temps, se disant indigné des événements survenus.
La deuxième mi-temps du quart de finale retour de la ligue des champions d’Afrique de football qui s’était soldé, samedi soir à Radès par un nul 1-1 entre l’Espérance St et la JS Kabylie, avait démarré avec 40 minutes de retard en raison d’actes de vandalisme.