Des sympathisants du Courant démocrate et des activistes politiques ont observé, mardi, u mouvement de protestation devant le ministère de la Justice dans la capitale pour réclamer la libération de l’ancien secrétaire général du parti Ghazi Chaouachi ainsi que toutes les personnes détenues dans l’affaire de “complot contre la sureté de l’Etat.”
Ghazi Chaouachi devait comparaitre aujourd’hui devant le Tribunal de première instance de Tunisie mais la séance d’interrogatoire a été reportée en raison de l’absence du juge d’instruction, selon l’avocate Dalila Msaddak.
Pour rappel, la ministre de la Justice avait porté plainte contre l’ancien secrétaire général du Courant démocrate sur la base du décret-loi 54 relatif aux crimes liés aux systèmes d’information et de communication. Dans ce sens, les manifestants dénoncent, “une tendance à museler toutes les voix opposées au processus du 25 juillet 2021.
Le dirigeant Hichem Ajbouni estime que le décret-loi est une arme pointée vers toutes les voix libres que le gouvernement utilise contre tous ceux qui critiquent sa politique et ses orientations.
Et d’ajouter, Ghazi Chaouachi est emprisonnée pour ses idées opposées aux politiques populistes du système de l’après 25 juillet 2021.
De son côté l’ancien secrétaire général du Courant Mohamed Abbou a déclaré que les autorités politiques exerce la répression sur l’opposition et monte des affaires de toutes pièces et invention d’accusations, en se basant sur des textes de loi non démocratiques.
Depuis le début de l’année en cours, les autorités ont mené une vague d’arrestations ayant ciblé des politiques, des journalistes et des hommes d’affaires suspectés d’être impliqués dans des affaires de corruption ou menaçant la sureté de l’Etat.
Le président de la République Kais Saied avait souligné dans de nombreuses déclarations, sur la nécessité de poursuivre en Justice toux ceux qui ont comploté contre l’Etat ainsi que les personnes corrompues et ceux ont fait du tort aux droits des Tunisiens.
Il a affirmé le refus absolu de toute ingérence étrangère dans ce sens, insistant sur la souveraineté de la Tunisie et l’indépendance de sa Justice.