Le Courant populaire a souligné que ” l’instauration de la nouvelle République pour dépasser les conséquences de la phase de corruption et du terrorisme passe forcément par les poursuites judiciaires et les procès équitables “.
“Les procès équitables, sont une condition sine qua non pour instaurer la nouvelle République”, a encore souligné le Courant dans une déclaration publiée lundi.
Le parti a estimé que les dernières arrestations, opérées sur fond d’accusations de complot contre la sûreté de l’Etat, ne doivent pas occulter la gravité des affaires qui pèsent sur certains dirigeants de ” l’organisation des frères musulmans en Tunisie “.
Le parti a évoqué, dans ce contexte, les affaires des assassinats politiques, de l’envoi de tunisiens vers les foyers de tension, de l’appareil secret, et du blanchiment d’argent.
Par ailleurs, le Courant populaire a réitéré son rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires internes du pays, jugeant “indispensable” de préserver l’indépendance de la décision politique nationale.
Le Courant populaire a appelé le Parlement à ” moderniser” le système législatif en vue de mettre en place les lois nécessaires pour la reconstruction de l’économie nationale et la création de la richesse.
Il a également invité le Parlement à revoir la Loi portant statut de la Banque centrale de Tunisie et à restructurer le système bancaire de manière à mettre les banques au service des investissements et du développement.
Dans un autre contexte, le parti a salué le rétablissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie.