Au mausolée de la famille Bourguiba, à Monastir, le président de la République Kaïs Saïed a déposé, jeudi, une gerbe de fleurs sur la tombe du leader Habib Bourguiba, à l’occasion de la commémoration du 23e anniversaire de son décès.
Le président a, à cette occasion, récité la Fatiha à la mémoire du défunt. Y étaient présents plusieurs résistants, militants et membres de la famille de feu Habib Bourguiba, premier président de la République tunisienne.
Dans une allocution, le président Saïed a préconisé “la prospection de l’avenir et la poursuite la lutte pour que la Tunisie demeure libre et indépendance”.
“Nous ne sommes pas prêts de céder ne serait-ce qu’un grain de sable de notre chère patrie”, a-t-il martelé.
“La Tunisie regorge d’importantes potentialités et compétences et dispose de tous les attributs du progrès lui permettant de mettre en œuvre ses choix qui constituent l’expression de la volonté de tous les Tunisiens et de leur aspiration à une vie digne”.
Le président Saïed a affirmé que parmi les principaux défis actuels : celui de “la réforme du système éducatif” qui, a-t-il dit, procède de la volonté de tous les Tunisiens et doit être conçue selon une approche nouvelle, en partant des besoins de notre pays.
“Il est primordial de ne pas dévier des objectifs fondamentaux de l’enseignement afin qu’il ne soit pas un outil de manipulation et de lavage de cerveaux”, a déclaré le président Saïed.
Dans un autre contexte, le président de la République est revenu sur les atteintes continuelles au droit des Palestiniens, condamnant “les politiques sionistes” et leurs tentatives de “judaïser la Mosquée Al-Aqsa”.