La Direction générale des prisons et de la Rééducation a affirmé, jeudi, que ” la surveillance au moyen de caméras intervient dans le cadre du respect de la loi et des règlements en vigueur”.
La surveillance se déroule dans le respect des dispositions de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP) qui autorise, clairement, l’usage de caméras de surveillance dans les cellules des détenus en se contentant d’une diffusion en temps réel et sans enregistrements, a-t-elle insisté.
La direction des prisons réagit à la déclaration de certains membres du collectif de défense des accusés dans l’affaire du ” complot contre la sûreté de l’Etat ” au sujet de la mise en place de caméras de surveillance dans les cellules de détention.
Le collectif de défense avait menacé de poursuivre en justice la direction de la prison ” si celle-ci ne renonce pas à l’installation des caméras “.
La Direction nationale des prisons et de la rééducation a appelé à ” la tenir à l’écart de tout tiraillement “, soulignant que l’usage des caméras de surveillance se déroule dans le respect total des droits des détenus, sans exception, afin de les protéger de toute tentative d’agression et garantir une intervention immédiate si nécassaire.
La Direction a, par ailleurs, souligné ” son engagement à respecter les lois en vigueur, dans le cadre du principe de l’équité et la neutralité de l’administration “.
Le 11 février dernier, une série d’arrestation a visé des figures politiques, notamment Lazhar Akremi, Noureddine Bhiri, Khayem Turki, Abdelhamid Jelassi, Issam Chebbi et Jawhar Ben Mbarek.
L’homme d’affaires Kamel Letaief et le directeur général de radio Mosaïque FM, Noureddine Boutar font également partie des personnes arrêtées dans cette affaire.