Au cours de sa réunion, vendredi, avec une délégation du bureau exécutif du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), le président du parlement, Brahim Bouderbala a démenti être informé de la décision d’exclure les journalistes de la séance inaugurale de l’Assemblée, lundi dernier au Palais du Bardo. Il a affirmé son respect absolu de la liberté de la presse.
Cité dans un communiqué publié par le SNJT, le président du parlement a exprimé son ouverture à tous les médias, assurant être à l’écoute de toutes les propositions qui sont de nature à organiser la relation entre le parlement et les médias, dans le cadre de séances mixtes entre le syndicat et l’Assemblée.
Brahim Bouderbala a loué la contribution des moyens d’information neutres et objectifs dans la réussite des échéances qu’a connues le pays depuis le 25 juillet 2021 jusqu’à l’élection des membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), selon un communiqué du parlement.
Il a assuré que la relation entre les deux parties sera organisée dans le cadre du règlement intérieur qui est en cours d’élaboration en commission.
De son côté, la délégation du Syndicat a insisté sur la consécration du principe de la transparence et la garantie du droit du citoyen à l’information ainsi que son droit de contrôler le rendement de ses représentants. Le syndicat a appelé à la nécessité de permettre à tous les journalistes, sans exclusion, d’assister à la prochaine plénière, mettant l’accent sur la nécessité de lutter, de concert, contre les tentatives de saper le partenariat stratégique entre les députés et les journalistes.
Pour rappel, seuls les médias publics ont eu accès lundi à la séance inaugurale du nouveau parlement à savoir la radio et la télévision tunisiennes ainsi que l’agence Tunis Afrique Presse.
La député Fatma Mseddi avait affirmé à la TAP que la décision d’interdire aux médias privés et étrangers l’accès à la séance inaugurale, a été prise par un certains nombre de députés qui se sont réunis avant le démarrage de la séance.