Le rétablissement de la confiance numérique dans l’espace cybernétique (Cyberespace) en Tunisie passe par dix niveaux liés à la reconnaissance du contenu numérique pour garantir une réactivité rapide avec les nouveautés cybernétique, a révélé le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Nèji.
Dans son intervention au cours du Sommet mondial sur la société de l’information Forum 2023 (Suisse),à l’initiative de l’Union Internationale des Télécommunications en collaboration avec l’UNESCO et le Programme des Nations Unies pour le développement avec la participation La CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) , le ministre a souligné que le renforcement de la sécurité cybernétique, la protection des données et des infrastructures numériques constituent une condition sine qua non pour la réalisation du développement économique et social dans les pays.
Il a fait observer que la Tunisie œuvre pour mettre en place un nombre de programmes dans le cadre de la stratégie numérique afin d’assurer la sécurité cybernétique dans le pays, selon un communiqué publié mercredi par le ministère des Technologies de la Communication.
Le responsable a énuméré les différents volets sur lesquels repose la confiance numérique dans la cyberespace en Tunisie, lequel œuvre pour la reconnaissance au niveau des textes législatifs du contenu numérique, des documents.
La Tunisie, se penche également sur l’organisation du cloud computing national, sur l’assurance du recours à la gestion des systèmes d’informations, sur le développement et la garantie des services électroniques reconnus et sur la protection du consommateur des services électroniques ainsi que sur la garantie de tous ses droits, outre l’interaction rapide avec les nouveautés cybernétiques afin d’assurer la continuité des services.
La confiance numérique requiert de la sécurité numérique des systèmes et des réseaux et de l’obligation de l’audit périodique, avec un effort supplémentaire pour impulser la communication, diffuser la culture et la confiance numérique et améliorer le niveau de la conscience quant au danger des menaces cybernétiques et faire preuve de prudence lors de l’usage des services électroniques et l’interaction dans l’espace cybernétique, selon la même source.