La décision de la Fédération internationale de football (Fifa) de faire passer le nombre de sélections devant prendre part à la prochaine Coupe du monde de 32 à 48 équipes répare une “injustice” faite au continent africain qui verra son quota augmenter d’une dizaine de places, a salué, mardi, le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor.
“La décision de la Fifa de porter à 48 le nombre de participants à la Coupe du monde 2026 est une excellente chose par rapport à notre continent et notre confédération”, a-t-il dit dans un entretien avec l’agence de presse locale ‘APS’.
La Fédération internationale de football (Fifa) a confirmé mardi à Kigali (Rwanda), que la prochaine Coupe du monde aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, en 2026, se déroulera à 48 équipes qui seront réparties en 12 groupes de quatre.
Selon Senghor, “l’Afrique subissait, quelque part, une répartition injuste des places dans la Coupe du monde à 32. Sur 54 pays, le continent africain n’avait que cinq places, là où d’autres continents en avaient largement plus, sans que les raisons avancées ne soient pertinentes”.
“Aujourd’hui, grâce au président de la FIFA nous allons évoluer de cinq à une dizaine de places. A chaque Coupe du monde, trois ou quatre équipes qui avaient largement le niveau restaient en rade.
Ce n’est pas encore suffisant par rapport aux nations africaines de football mais, c’est une avancée notable qu’il faut saluer”, a-t- il souligné.
Il dit croire “fermement” qu’avec cette décision, “l’Afrique aura plus de chance d’aller au bout des compétitions et de gagner sa première Coupe du monde dans les trois ou quatre prochaines éditions”.
“Nos chances d’aller au bout étaient plus restreintes, mais là je pense que la donne va changer. Cette décision combinée au fait que beaucoup des joueurs africains évoluent dans les championnats mondiaux vont multiplier nos chances de ramener la coupe sur le continent africain”, a-t-il encore souligné.