Le ministère de la Justice a annoncé, lundi, avoir mis un numéro vert à la disposition des ressortissants d’Afrique subsaharienne résidant en Tunisie.
Désormais, les ressortissants venant d’Afrique subsaharienne sont appelés, au besoin, à composer le numéro 80.10.18.61.
La mise en activité de ce numéro vert s’inscrit dans le cadre du souci de prendre en considération des situations particulières de ces ressortissants, de faciliter leur accès aux procédures juridiques les concernant et intervient en concrétisation du communiqué publié par la Présidence de la République à cet effet.
Dans un communiqué publié, aujourd’hui, lundi, le département de la justice a ajouté qu’il publie actuellement le dispositif de textes juridiques clés régissant le statut des étrangers en Tunisie et garantissant leurs droits.
Il est à noter que le ministère des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens de l’étranger avait, à son tour, mis un numéro vert à la disposition des résidents de divers pays africains, disponible 24 heures sur 24.
Les ressortissants des pays africains sont appelés à composer le 80.10.90.70 pour répondre à leurs interrogations et préoccupations et aussi pour signaler tout abus ou agression les ciblant.
Aussi, le ministère de l’Intérieur a mis en place un autre numéro vert, celui du 80.10.11.11, au sein de la salle centrale des opérations du département.
L’objectif de ce numéro vert étant de faciliter autant que possible l’accès aux prestations de services et la fourniture des informations requises au profit des ressortissants d’Afrique subsaharienne.
Ces initiatives surviennent suite à la déclaration tripartite rendue publique le 5 mars courant, de la Présidence de la République, de la Présidence du Gouvernement et du ministère des Affaires étrangères.
Pour information, ladite déclaration a approuvé une salve de mesures en faveur des ressortissants subsahariens résidant en Tunisie.
Figurent parmi ces mesures, notamment, la délivrance des cartes de séjour d’un an aux étudiants issus de ces pays, le droit au renouvellement périodique des documents dans des délais appropriés et la prolongation des titres de séjour de six mois au lieu de trois mois.
Il est également question de faciliter les départs volontaires de ceux le souhaitent et le renforcement du soutien social, sanitaire et psychologique nécessaire à leur profit.