Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Séniors a affirmé, mercredi 8 mars 2023, l’engagement de la Tunisie à promouvoir les conditions des femmes et à soutenir leur contribution au développement en partenariat avec la société civile, car l’autonomisation économique des femmes et des filles tunisiennes est quelque chose d’important, lit-on dans un communiqué.
A l’occasion de la Journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année, le ministère indique que cette journée constitue un rendez-vous annuel pour évaluer les réalisations accomplies aux niveaux national et régional afin d’améliorer les conditions des femmes tunisiennes.
Le département rappelle l’importance de renforcer la résilience économique des femmes et filles tunisiennes dans le cadre du respect des principes d’égalité, de la citoyenneté et de l’équité des chances entre les hommes et les femmes, soulignant que le nouveau programme “Samida” d’autonomisation économique des femmes victimes de la violence vise à renforcer la résilience économique et sociale des femmes.
Le ministère rappelle que 1 050 femmes tunisiennes ont bénéficié du programme national d’entrepreneuriat féminin et d’investissement selon le genre “Raydet” qui a mis une ligne de crédit pour soutenir des projets lancés par des groupes en situation de vulnérabilité dont les femmes victimes de violence.
Le ministère évoque les différentes réalisations accomplies au profit des femmes, citant, notamment, la création d’un Observatoire national de lutte contre les violences faites aux femmes et d’un numéro vert 1899 dédié aux signalements des cas de violences faites aux femmes qui est opérationnel tous les jours de la semaine.
Le communiqué rappelle, également, la publication d’une circulaire conjointe entre les ministères de la Femme et de la Santé relative à l’octroi d’un certificat médical préliminaire aux femmes victimes de violences gratuitement et dans dans un délai ne dépassant pas les 48 heures.
Le ministère fait savoir que le nombre de centres d’hébergement des femmes victimes de violences est passé de 2 à 10 établissements, suite à des conventions signées avec plusieurs associations.
Par ailleurs, le ministère a loué les efforts déployés par tous les partenaires, composantes de la société civile, personnalités nationales et médias en vue de défendre les droits des femmes.