Le président Kaïs Saïed a souligné la nécessité d’ouvrir tous les dossiers liés à la corruption dans le secteur de la santé, et de poursuivre en justice tous ceux qui ont commis des crimes contre le peuple tunisien.
Le Chef de l’Etat qui recevait, vendredi, au Palais de Carthage, le ministre de la Santé, Ali Mrabet, a noté que le secteur de la santé publique “souffre de nombreuses maladies”, en raison, notamment de l’affaiblissement du rôle de l’Etat et de la corruption qui ronge de nombreuses institutions, qu’elle soit liée aux établissements hospitalières, à l’industrie pharmaceutique, ou autres structures associées à ce secteur vital, affirmant que le droit à la santé est un droit humain que l’Etat doit garantir à tous.
La rencontre a, également porté, selon un communiqué de la Présidence de la République, sur un certain nombre de projets qui ont été retardés, comme le projet de l’Hôpital Roi Salmène ben Abdelaziz à Kairouan et “les obstacles fabriqués par certaines parties pour entraver sa réalisation”.
Saïed a souligné que les fonds nécessaires au financement de ce projet sont disponibles, “mais ceux qui s’opposent à sa réalisation imputent le non démarrage des travaux à la législation et procédures en vigueur”, a-t-il dit, estimant qu'”il s’agit d’un état pathologique qui doit être traité”. Il a appelé à mettre les parties qui y sont impliquées doivent leur responsabilité.
La rencontre a, également, porté sur l’hôpital Ghar Dimaou à Jendouba suspendu depuis des années pour des motifs mal intentionnés visant à bloquer ce projet, selon le chef de l’Etat.
La réunion a également porté sur le projet de l’hôpital de la mère et de l’enfant, ainsi que sur le renforcement de la gestion des centres de formation des cadres paramédicaux, compte tenu de leur rôle vital dans le système de santé.