Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Mohamed Yassine Jelassi, affirme que les poursuites judiciaires engagées contre des journalistes et des activistes politiques visent à “faire taire les opposants”.
“Les journalistes ne se laisseront pas effrayer par les pratiques de l’exécutif, ils seront plus déterminés à défendre leur droit à la liberté d’expression”, a-t-il déclaré, vendredi 24 février 2023, lors d’une conférence de presse organisée à Tunis par le SNJT et la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.
De son côté, le président de la LTDH, Bassem Trifi, soulignera que le harcèlement exercé contre les journalistes et les activistes de la société civile ainsi que les procès engagés sur la base du décret-loi 54 ont pour objectif de “faire taire les voix qui s’opposent au pouvoir en place”.
Des organisations et associations de la société civile annonceront une série de mouvements communs pour dénoncer ces violations, a-t-il dit.
Et voilà encore une fois que la LTDH s’immisce dans la politique. Regrettable!
Le président du SNJT avait affirmé, le 21 courant, qu’il est visé par une plainte dont les motifs sont l’outrage à un agent public lors de l’exercice de son métier.
Selon les membres du bureau exécutif du Syndicat des journalistes, les activistes Wael Naouar, Nawress Douzi, Asrar Ben Jouira, Seif Ayadi et le membre de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme, Khalil Zghidi, sont concernés par cette plainte.