Le ministère de la Santé précise, dans un communiqué publié lundi 20 février 2023, que l’interdiction faite à l’Instance nationale pour la prévention de la torture de visiter l’ancien procureur de la République au tribunal de première instance de Tunis, juge limogé, Béchir Akremi, actuellement placé sous résidence surveillée, et admis au service de médecine légale à l’hôpital Razi des maladies psychiatriques, est une mesure médicale ordinaire.
“Cette mesure est une procédure adoptée pour des raisons strictement médicales, pratiquée dans les services similaires dans le monde”, souligne le département de la Santé.
Une équipe de médecins composée de professeurs universitaires en médecine psychiatrique ont autorisé à des membres représentants l’Instance nationale pour la prévention de la torture de visiter le résident après actualisation de sa situation sanitaire.
Le ministère de la Santé ajoute que la priorité est accordée à la protection des malades et leur fournir les meilleures prestations sanitaires dans le strict respect de la loi, appelant à ce propos à épargner l’établissement de santé public tout tiraillement politique ou idéologique.
En effet, le membre du comité de défense de Béchir Akremi, Hammadi Zaafrani, avait déclaré auparavant que la décision d’hospitaliser Akremi était sur instruction de 3 médecins.