Le secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail Sami Tahri a affirmé samedi que les rassemblements ouvriers organisés dans différents gouvernorats, interviennent pour défendre le droit syndical et nombre de dossiers sociaux ainsi que des questions relatives notamment à la levée des subventions, la hausse des prix, et l’arrêt des recrutements.
Tahri a ajouté dans une déclaration à la TAP en marge du rassemblement ouvrier organisé devant le siège de l’union régionale du travail (URT) à Kasserine, que ces mouvements ont été également décidés afin d’informer l’autorité que le peuple tunisien et les ouvriers sont du côté de la centrale syndicale et toute tentative de porter atteinte à la crédibilité de l’Union sera vouée à l’échec.
Tahri a rappelé l’élaboration d’un projet en partenariat avec quatre autres organisations, pour sauver le pays soulignant que la seule issue de cette crise est le dialogue et que le totalitarisme n’a plus de place dans ce pays. Evoquant la série des arrestations de syndicalistes, Tahri a affirmé que des infractions au droit syndical ont été menées estimant que le gouvernement fait recours à ces pratiques pour appliquer ses décisions dont la privatisation des établissements publics, et la levée des subventions.
Un rassemblement a été organisé samedi devant le siège de l’union régionale suivi d’une marche au cours de laquelle des slogans ont été scandés dénonçant la politique d’harcèlement à l’encontre des syndicalistes.