L’union régionale du travail (URT) à Nabeul a organisé samedi un rassemblement ouvrier, suivi par une marche pour revendiquer la libération des syndicalistes arrêtés dont le secrétaire général du syndicat de la société Tunisie Autoroutes.
Le secrétaire général adjoint de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Samir Cheffi, a affirmé à cette occasion que ces mouvements interviennent suite aux décisions de la commission administrative tenue récemment après la série des arrestations menées contre des syndicalistes.
C’est un harcèlement, une attaque contre l’activité syndicale et une infraction au droit mentionné dans la constitution, a affirmé Cheffi.
Dans son allocution prononcée à cette occasion, Cheffi a souligné la détermination de la centrale syndicale à poursuivre la défense du droit syndical et des droits des tunisiens, rejetant toute les formes d’infraction aux conventions conclues avec le gouvernement dont le dernier en date du 14 septembre 2022 stipulant notamment l’ajustement des salaires dans les secteurs public et de la fonction publique.
L’UGTT refuse l’application des ordres du fonds monétaire international (FMI) notamment en ce qui concerne la levée de la subvention, a-t-il rappelé. Les menaces perpétrées contre les syndicalistes n’auront en aucun cas un impact sur l’attachement à défendre les droits économiques et sociaux et les revendications du peuple dont celles de la révolution, à savoir liberté, travail, et dignité nationale, a encore noté Cheffi.