Le ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées a pris en charge 26 enfants originaires d’un pays africain se trouvant dans une situation à risques, après avoir été placés dans un espace anarchique dans le gouvernorat de l’Ariana.
Le ministère de la famille a précisé dans un communiqué, qu’après avoir reçu un signalement hier jeudi, sur le placement d’un nombre d’enfants, originaires d’un pays africain dans un espace anarchique à l’Ariana, la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des séniors Amel Belhaj moussa, a ordonné l’intervention en urgence et l’application des mesures en vigueur.
Une équipe composée de la déléguée régionale à la protection de l’enfance, du commissariat régional des affaires de la femme et la famille à l’Ariana et de cadres sécuritaires de la région se sont rendus à cet espace anarchique, qui abrite 26 enfants originaires d’un seul pays africain, âgés entre 6 mois et 11 ans.
Selon le même communiqué, cette équipe a pu s’assurer, après avoir visité les lieux, que cet espace ne répond pas aux besoins des enfants et n’obéit pas aux normes de sécurité et d’hygiène et que son propriétaire et son épouse exercent une activité éducative avec l’aide d’une femme, qui s’occupe des nourrissons et des enfants âgés de 3 ans.
Le ministère public a ordonné de confier cette affaire aux unités sécuritaires compétentes qui ont procédé à l’arrestation du propriétaire de cet espace, son épouse et la femme qui s’occupe des nourrissons.
Il a été procédé également, en coordination avec le service de protection des mineurs et le juge de la famille près le tribunal de première instance de l’Ariana, à la remise des enfants à leur parents à l’exception d’un seul enfant, qui n’a pas été récupéré par ses parents.
Le ministère de la famille a affirmé que 4 mesures ont été prises en urgence conformément aux dispositions du code de protection de l’enfant pour 4 enfants sans soutien de famille dont notamment, les 3 enfants du propriétaire de l’espace anarchique et l’enfant qui n’a pas été récupéré par ses parents.
En vertu de cette législation, les deux enfants âgés entre 7 et 10 seront placés au centre d’encadrement et d’orientation sociale à Tunis alors que les deux enfants dont l’âge varie entre deux et trois ans seront placés à l’institut national de protection de l’enfance à la manouba, en attendant les mesures qui seront décidées ultérieurement en leur faveur par le juge de la famille près le tribunal de première instance de l’ariana.