Les journalistes manifestent, ce jeudi 16 février, à la Place du gouvernement à la Kasbah et effectueront la Journée de la colère de la presse, dans le cadre d’une série de manifestations sur fond de poursuite de ce que le syndicat considère comme un ciblage systématique des journalistes hommes et femmes, la destruction des médias et le ciblage de la liberté de la presse.
Le secrétaire général du Syndicat des journalistes, Mohamed Yassine Jelassi, a déclaré à Mosaïque que les demandes concernaient le statut des institutions confisquées, l’insistance du gouvernement à ne pas publier l’accord-cadre, le black-out sur l’accès à l’information, la multiplicité des violations et les attaques répétées contre les journalistes.
Toutes ces mesures s’inscrivent également dans un contexte d’atteinte aux libertés avec l’adoption du décret 54, visant à assagir les médias, et le non-respect du gouvernement des accords signés.
Le Syndicat des journalistes estime que le secteur des médias est aujourd’hui engagé dans une bataille pour sa survie et qu’il est prêt à défendre ses droits, la durabilité des institutions médiatiques et la liberté de la presse.
Le syndicat s’engage aussi à s’impliquer dans toutes les formes de protestation pacifique.