Le président du bureau politique du Harak du 25 juillet, Abderrazek Khallouli, a indiqué, mercredi 15 février 2023 lors d’une conférence de presse, que le Harak proposera la candidature de l’un de ses élus pour la présidence du Parlement.
Des négociations sont actuellement en cours entre les élus du mouvement pour choisir leur candidat. Le choix peut se porter sur une femme, a-t-il ajouté.
Il a, en outre, précisé que le bureau politique du Harak et ses élus à l’Assemblée des représentants du peuple (80 au total) discutent des moyens de “de se constituer en un seul groupe” pour être une force parlementaire de premier plan.
Le Harak, a-t-il tenu à rappeler, est composé de “parties politiques, partisanes et d’indépendants”.
Khallouli a affirmé par ailleurs que “des partis politiques ont contacté des élus pour leur demander d’être leurs représentants” au prochain Parlement. “Ces pratiques immorales doivent cesser et nous ferons en sorte que cela s’arrête”, promet-il.
A propos des récentes arrestations, Khallouli a estimé que celles-ci “s’inscrivent dans le cadre de la reddition de comptes”, une des principales revendications du processus du 25 juillet qui est venu “rectifier le processus et demander des comptes aux corrompus”.
D’après lui, les arrestations vont continuer et plusieurs autres personnes seront interpellées.
Et d’ajouter: Il a été prouvé que des bandes organisées et des lobbies, qui se partagent des intérêts communs, complotaient contre la sûreté de l’Etat et fomentaient un coup d’Etat contre le président de la République, Kaïs Saïed.
De son côté, le porte-parole du mouvement, Mahmoud Ben Mabrouk, a appelé le président de la République, le ministre de l’Intérieur et les autorités concernées à hâter l’examen du dossier des Subsahariens qui entrent illégalement en Tunisie.