Le secrétaire général du parti Amal w Injaz, Abdellatif Mekki, a commenté la visite du président de la République, mardi 14 février, au marché Bab El-Fellah à Tunis et au ministère de l’Intérieur. Il estime que Kaïs Saïed voulait faire étalage de sa force malgré des défaites tangibles telles que les récentes élections législatives.
Mekki a ajouté, sur les ondes de Diwan FM, que le chef de l’Etat s’est permis de parler de questions très sensibles qui affectent le moral du pays au nom du conflit politique, notant que tout ce que le président a dit n’est pas juste.
L’ancien ministre de la Santé a expliqué que le chef de l’Etat n’a pas le droit de violer les lois même s’il est populaire à 100%, soulignant que le ministre de l’Intérieur aurait dû parler à sa place.
Il a souligné la nécessité du dialogue afin de trouver une solution à la crise du pays.